Extraits d'entretiens en ligne

Ces quelques liens vous mèneront vers des entretiens avec Bruno Le Floc'h parus sur différents sites Internet spécialisés es bande dessinée :

« Ça me vient de mes lectures préférées. Conrad en particulier, mais aussi Gabriel Garcia Marquez et Francisco Coloane. Ce sont des écrivains d'aventures, qui ont créé des personnages très étonnants, mystérieux, romantiques, au sens littéraire du terme. Ce sont des personnages qui emportent avec eux un souffle de mystères, d'aventures… C'est extrêmement agréable pour l’auteur de bande dessinée que je suis, de créer un personnage qui est plein de possibles. »

PlaneteBD, janvier 2012

« Je suis né dans un petit port de pêche au sud du Finistère, mon père était forgeron de marine et je me souviens qu’il y avait constamment des marins pêcheurs à la maison. La mer a toujours été mon paysage, la société dans laquelle j’ai vécu toute mon enfance. Je pense que si j’avais été dans le Nord, j’aurais été marqué par les mineurs, par cette société ouvrière et j’aurais certainement écrit des histoires sur les mineurs. Mais oui, c’est un peu comme si la mer m’appartenait. »

Sceneario, janvier 2012

« Pour le titre Trois éclats blancs, je m'étais un peu creusé pour inventer un code lumineux qui n'existe pas au phare créé pour les besoins du livre. Après consultation de documents sur le sujet, je lui invente donc trois éclats blancs toutes les vingt secondes... J'ai appris plus tard que c'était le code du phare de Porto Vecchio en Corse. En bon voisin de l'océan, j'avais oublié que sur la mer Méditerranée il y a aussi des phares et un passé et présent maritime d'une grande richesse. »

BDtheque, juin 2009

« J’ai toujours dessiné. En primaire, j’avais eu le deuxième prix de dessin. J’ai été très frustré de ne pas avoir le premier prix et je le suis toujours aujourd’hui. C’était une question de hiérarchie. L’autre était plus âgé ! Ensuite, j’ai absolument voulu aller aux Beaux-Arts. Je peux remercier mes parents qui ont insisté pour que je fasse un Bac avant de prendre le chemin de l’École des Arts Décos à Paris. »

Sceneario, juin 2009